jeudi 8 avril 2010

J'ai honte...

Ma douce et moi avons choisi la verdure campagnarde. Not' maison, c'est not' coin de bonheur que l'on savoure chaque jour, en se targuant de vivre dans la nature — et le plus en accord avec elle que nous pouvons l'être.

Cependant, je viens d'apprendre quelque chose qui fait rougir le p'tit vert en moi :

En un été, une tondeuse pollue autant qu'une voiture qui roule pendant un an sans s'arrêter une seule fois. Une heure de tondeuse équivaut à 600 km en voiture.

Donc, avec notre lopin de terre qui couvre 50 000 pieds carrés (un peu moins de pelouse que ça quand même, une fois les édifices et le roc soustraits à cette superficie), reste que mon 2 heures de tonte de pelouse par 2 semaines équivaut à 18 000 km de voiture, soit environ une fois et demi la circonférence DE LA TERRE! Câââââlisssse! Même entouré de verdure, on pollue encore!

Putain! Et une chèvre, ça pollue moins j'espère? M'en va de ce pas, magasiner une tondeuse à rouleau moi là là!

vendredi 5 mars 2010

L'anagramme du jour

Les mêmes lettres, 3 mots différents, mais des sens qui parfois se recoupent...


Salaire (n. m.) : Rémunération d’un service rendu, d’un travail effectué par une personne pour le compte d’une autre personne ou d’un groupe de personnes.


Aileras (v) : [Figuré] Donner des ailes à. « Ces nouveaux espoirs ont ailé mon cœur. »


Salerai (v.) : [Vieux] [Familier] Traiter (qqn) de façon très sévère. « Saler un élève. »

lundi 22 février 2010

Une minute de silence... canine

C'est avec un esprit marketing incroyable que l'équipe derrière le célèbre Cesar Millan nous annonce le décès de Daddy. Le bulldog rend l'âme à l'âge vénérable de 16 ans. Évidemment, on devine que très bientôt, une nouvelle mascotte prendra place aux côtés du lucratif Cesar Millan Inc. (allez voir la dernière ligne en bas de la page...); ça prend bien un gentil et adorable toutout pour épauler la rééducation, partager la vedette de la série télé, faire la page centrale du magazine et orner les t-shirts!

jeudi 18 février 2010

Une nouvelle approche de l'achat local

Ceux qui me connaissent et osent me côtoyer m'ont entendu à maintes et maintes reprises parler de (lire : sont écoeurés de m'entendre répéter...) l'importance d'acheter localement. Mes arguments sont simples : promouvoir l'économie, l'emploi et le talent locaux; développer l'esprit communautaire nécessaire à une belle vie fraternelle et d'entraide; minimiser son impact environnemental — déplacements, transport de denrées, boycotter les marchés souvent moins sévères au niveau de la législation environnementale (lire : ne pas acheter « Made in China », parce que Made in China = Made in we-don't-care-what-we-pitch-dedans-les-clouds-la-sea-and-la-terre).

Or, je lisais dans le journal d'hier un article intéressant qui fait référence à cette note de l'Institut économique de Montréal. Ce court texte (il ne fait que 3 petites pages; je vous implore d'y consacrer les 5 minutes nécessaires à sa lecture) s'appuie sur des études récentes et viables et prouve que la production de gaz à effet de serres (GES) est potentiellement plus importante lorsqu'on achète local que lorsqu'on achète des produits importés.

Bon, je vous l'accorde : acheter local n'est peut-être pas aussi écolo qu'on ne puisse le penser. Mais là où je ne démordrai jamais, c'est sur l'importance d'encourager nos artisans, nos entrepreneurs et notre main-d'oeuvre locale. Acheter près de la maison (et non, si le Wal-Mart se situe au coin de votre rue, ça ne compte pas...), c'est encourager l'économie de votre quartier et de votre ville. C'est faire en sorte qu'un de vos voisins empoche un salaire et qu'il peut, à son tour, se procurer les produits ou services de votre entreprise (ou employeur) et ça met à son tour des écus dans vos poches. C'est aussi un chômeur de moins qui dépend de l'État (voire ma note précédente sur la dette de La Belle Province...).

J'suis prêt à revoir mon approche rhétorique sur le sujet du commerce local, mais pas ma conviction profonde qu'encourager son voisin, ça contribue à une hygiène sociale nécessaire.

mercredi 17 février 2010

La dette du Québec en temps réel

Question de se faire peur un peu... Selon moi, ça devrait être la page d'accueil sur les ordis de TOUS les élus du Québec (provincial, municipal, scolaire... TOUS!) Question que chaque fois qu'ils regardent leur écran, ils se rappellent la responsabilité qu'ils ont envers les citoyens : dépenser les deniers publics comme si c'étaient ceux de leur propre famille.



Et maintenant, on fait quoi avec cette dette? Ça me rappelle l'ouverture du film La Haine : « Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Mais l'important, c'est pas la chute; c'est l'atterrissage. »

mardi 9 février 2010

L'anagramme du jour

Quand on brasse les lettres d'un mot, un découvre parfois un lien intéressant, voire un sens caché...

Emploi : Travail, fonction confiée à une personne, moyennant rémunération.

Lipome : [MÉDECINE] Tumeur bénigne constituée par une prolifération de tissus adipeux sous la peau.

Des chiffres désaltérants?

Retenez ces chiffres la prochaine fois que vous achèterez une bouteille d'eau de source au dépanneur du coin;

— Chaque bouteille nécessite pour sa fabrication 3 fois la quantité d'eau potable que ladite bouteille contient (une bouteille de 500 ml nécessite donc 1,5 litre d'eau pour sa fabrication);

— On fabrique 26 000 000 000 (vingt-six milliards!) de bouteilles de plastique chaque année en Amérique du Nord;

— 1 500 000 barils de pétrole sont nécessaires à la fabrication de toutes ces bouteilles de plastique;

— Les normes qui régissent l'industrie de l'eau embouteillée sont parfois moins sévères que les normes de qualité exigées pour l'eau d'aqueduc (une eau de source n'est donc pas nécessairement plus saine que l'eau du robinet...);

— 25 % de l'eau embouteillée que l'on retrouve sur les tablettes du commerce est en fait de l'eau de robinet que l'on nous vend 1000 fois plus cher que si on la prenait directement du robinet (les campagnes de pub, ça coûte cher!);

1 mètre cube d'eau embouteillée = 592 $

1 mètre cube d'eau du robinet = 0,31 $

— Chaque bouteille d'eau de source Naya, puisée dans une source à Mirabel (Basses-Laurentides) parcourt plusieurs centaines de kilomètres en camion afin de se rendre dans tous les points de vente. D'ailleurs, fait intéressant : sur son site web, l'entreprise québécoise met tout en branle afin de nous convaincre que son eau est écologiquement responsable... Mais n'oubliez pas que la chose la plus responsable que vous puissiez faire, c'est de ne pas boire d'eau en bouteille du tout!

vendredi 15 janvier 2010

Notre mijoteuse écolo...

Vive LesPAC! Vive le grand potentiel écolo des PAC!

Ma douce et moi, on cherchait à se procurer une p'tite mijoteuse, question de passer encore plus pour le 'ti-couple-cute-qui-vit-dedans-la-campagne-qui-fait-son-pain-pis-son-chutney-pis-qui-cuisine-95%-de-ses-repas. Avouez que c'est une maudite bonne moyenne au chaudron! Et de mon côté, j'avouerai que c'est ma blonde-au-foyer qui s'occupe de 98 % de nos 95 % de repas faits-maison. Merci m'amour!

Toujours est-il que nous cherchions unedite mijoteuse et désirions y investir le moins d'écus possibles. Points AirMiles, BoniDollars Desjardins, ventes et spéciaux; on a regardé de tout bord tout côté pour trouver LE deal. Pis v'la ti pas que ma blonde trouve sur LesditesPAC une mijoteuse à vendre. Vingt piastres. LE deal, LE v'là toi!

Le même soir, chum-que-je-suis passe par Saint-Antoine jeter un coup d'oeil à ladite mijoteuse. Neuve! Une ou deux mijotées, au plus! La dame s'en débarasse « parce qu'avec 5 petits-enfants, elle était trop petite! On en a acheté une grosse! ». Bin gentille Dame, sachez que vot' 'tite mijoteuse fait le plaisir de not' 'ti couple!

Pis le « écolo » dans tout ça? En achetant usagé/used, on encourage la réutilisation des biens. Recycler, c'est bien, mais réutiliser les biens, c'est encore mieux! Favoriser l'usagé/used, c'est stopper la surproduction et la surconsommation; c'est utiliser moins d'énergie pour la fabrication de neuf; c'est aussi, d'une certaine façon, d'envoyer un message aux fabricants pour les inciter à fabriquer des appareils un peu plus durables, quitte à les payer un peu plus cher à l'achat initial.

On s'imagine — à tord — que recycler et réutiliser, c'est la même chose. Eh non, bon peuple, c'est très différent! Le premier nécessite la consommation d'énergies additionnelles pour transformer une matière X en matière Y. Le deuxième (le celui qu'on devrait donc essayer de faire souvent tous les jours) consiste à prendre un quelque chose et à s'en reservir, simplement. Aucune énergie nécessaire, sinon celle des neurones pour trouver ledit quelque chose (sur LesPAC, par exemple...).

Pensez-y SÉRIEUSEMENT s'il vous plaît; la prochaine fois que vous aurez besoin d'un appareil quelconque — qu'il soit ménager, électronique, mécanique, whatever! — allez donc faire un tour d'abord du côté du seconde main, question de donner une deuxième vie à un appareil qui vous comblera, aidera votre budget et donnera un petit coup de pouce à notre Terre d'accueil.